Controverse sur les auxiliaires

En mettant en forme les articles transférés depuis l’ancien site, nous avons voulu faire le point sur l’opinion de France-Olive sur le sujet des auxiliaires. Nous vous livrons le texte que nous avons découvert. Cliquez ce lien vers France-Olive.

L’interprofession qui a succèdé à l’AFIDOL est le reflet d’une minorité de gros producteurs d’olives, lesquels sont des partisans acharnés de la phytopharmacie et de ses produits. Ici, à Oléasecours, nous sommes pour l’agriculture raisonnée et le rétablissement des équilibres naturels écologiques au sein d’une oliveraie avec la protection des auxiliaires. Un travail de longue haleine pour passer d’un sol nu à un sol enherbé abritant des auxiliaires.

Récemment, à l’occasion de notre participation à l’assemblée générale de l’UPPO34 le 14 mars 2022 à Gignac, un technicien est venu faire un exposé sur les règles d’emploi des produits phytosanitaires. Nous avons été frappés par le manque total de préconisation de la biologie du principale ravageur, la mouche de l’olive. Les préconisations sont surtout des recettes de cuisine ! Notamment sur la Mouche de l’Olive.

Les déclarations sur le piègeage destructif des mouches de l’olive ont été nettement agressives et désagréables. Il faut connaître le cycle biologique du ravageur que l’on veut connaître, comme la Mouche de l’Olive. Ensuite, le traitement envisagé sera pertinent.

Par exemple, si on opte pour le traitement des récoltes à l’argile, il convient de savoir pourquoi l’argile perturbe la ponte des femelles mais ne les élimine pas.

Raymond GIMILIO
Oléiculteur à Claret
Docteur en sciences biologiques mention écologie
Diplômé d’études supérieures de botanique




Les nouvelles

Pour les jours à venir


SITEVI 30-11 / 2-11-2021

Pour participer, cliquez ce lien. Une journée, le 30 novembre, sera spécialement consacrée à l’Olivier. Voyez le site de France-Olive. Vous pourrez être initiés gratuitement à la dégustation des huiles d’olive 30/11, 1/12, 2/12). Inscrivez-vous.





La mouche de l’Olive : vulnérabilités


Mâle

La mouche de l’Olive (rappels)

La mouche de l’Olive (Bactrcera olea (Rossi, 1790)) est un moucheron de 4 à 5 mm de longueur. L’abdomen est de couleur orangé avec deux striures noires. Les ailes sont transparentes, sauf une tache noire à chaque extrémité. Le dessus du thorax porte une tache argentée entre les deux implantations d’ailes.

Femelle

Remerciements

Merci à mon ami et collègue Jean Lecomte Ingénieur de recherches du CNRS et photographe scientifique hors-pair. Je recommande son ouvrage « Lutter naturellement contre la Mouche de l’Olive » (Edisud, 2015).

La lutte contre la Mouche de l’Olive (cliquez sur ce lien pour télécharger la présentation faite en 2011) n’est pas l’affaire d’une recette de cuisine du style « Je fais 3 diméthotates par an.» ! D’abord, le diméthoate a été interdit en 2016 et pourquoi 3 fois par an ? La nouvelle législation mise en place au début de 2019 restreint encore plus l’usage des pesticides qui sont désormais interdits aux particuliers (sauf le cuivre sous forme de bouillie bordelaise) et sévèrement réservés aux seuls professionnels titulaires du certiphyto.

Pour lutter efficacement, il faut connaître le cycle de la Mouche et savoir quand elle est vulnérable et à quoi :

  • sous forme de larve (asticot dans l’olive), traitement larvicide
  •  sous forme de nymphe (pupe) dans le sol ou dans l’olive, traitement pupicide,
  • sous forme d’adulte, traitement adulticide.

Revenons au cycle de la mouche et à sa biologie (ci-dessous).


Cycle de la Mouche de l’Olive (FREDON)

Nous empruntons ce cycle biologique de la Mouche de l’Olive. Nous partons de la larve (en haut de la figure). Le stade larvaire est un stade vulnérable. Il provient d’une ponte d’adultes après fécondation d’une femelle (200 oeufs potentiels).

1 – Traitement larvicide

Nous sommes pour la prévention des pontes, c’est à dire pour la destruction des jeunes adultes, avant que les femelles puissent pondre dans les olives. Un traitement au cuivre 1/2 dose fin juin-début juillet va déposer une couche d’ions cuivre sur le fruit. En pondant, l’ovipositeur de la femelle traverse la couche d’ions cuivre qui stérilise le capuchon bactérien déposé sur l’oeuf. Le ver va être privé de ses symbiotes et ne pourra digérer la cellulose du fruit qu’il ronge. Il dépérit et meurt.

2 – Traitement  pupicide

La pupe est un cocon blindé imperméable aux pesticides. Cependant, la pupe dans le sol est vulnérable aux gallinacés (poules domestiques et naines, faisans, perdrix, …) qui grattent le sol. Les mycéliums de champignons qui vivent sous les oliviers sont capables d’attaquer la paroi des pupes et d’en digérer le contenu. Les coléoptères carabiques et les staphylins fouillent la terre et dévorent les pupes.

Enfin, les anciens grattaient, griffaient le sol sous les frondaisons pour exposer les pupes au froid de l’hiver. A zéro degré, les pupes meurent. Entre 0 et 6°C la survie des pupes est réduite.

3 – Traitement adulticide

C’est le principal moyen de lutte contre les adultes : la destruction par les pièges.

3.1 – Piégeage

Plaques engluées

Il a été établi que les mouches de l’olive, comme de nombreux diptères, sont attirés par la couleur jaune. Des sociétés commerciales ont mis sur le marché des plaques jaunes enduites de glu. Pour augmenter le pouvoir attractif de ces gluaux, on place une capsule de phéromone (hormone femelle). Ces pièges vont surtout capturer des mâles mais aussi des oiseaux, d’où leur qualification  de gluaux. Une variante, les tuyaux plastiques contenant des attractifs alimentaires.

 


Piège OLIPE à bande jaune (Oliveraie Gervais, Claret, Printemps 2016)

Piège Olipe

Ce piège espagnol a été inventé par la « Cooperativa Olivarera “Los Pedroches” » d’où son nom « OLIPE »©.  Il a été introduit en 2009 à la Coopérative Oléicole de Pignan (Hérault) puis perfectionné. La dernière version est celle du printemps 2016.

La fiche technique est téléchargeable ici ou dans le section téléchargements (sous licence CECILL). Ces pièges sont également vendus tout prêts en Espagne. Il faut les préparer et les suspendre maintenant, pour être sûrs de détruire la première génération de mouches, celle qui doit se nourrir en attendant le grossissement des olives finjuin-début juillet (olives de 5 à 7 mm de diamètre).

Piège CONETRAP (Probodelt)

Une variante commerciale existe en Espagne, via la société PROBODELT . La société est spécialisée dans les pièges de toute sortes et dans les attractifs alimentaires pour les pièges. Nous recommandons le piège CONETRAP.

Ce piège fonctionne à sec, il est facile à assembler (plaques de plastique à plat autoagrafables) et à amorcer (sachets en papier poreux contenant une dose de DAP). Son couvercle transparent est muni d’un trait de pinceau de Karaté (lambda cyalothrine) représentant 7,5 mg de matière active.  L’activité du Karaté dure 6 mois.


Piège Conetrap PROBODELT ©

4 – Auxiliaires de l’oléiculteur

Le rôle des auxiliaires est développé dans une fiche séparée.




La révision du genre Olea

introduction

L’olivier d’Europe (Olea europaea europaea) appartient au genre botanique Olea, un grand ensemble de plantes ayant des caractéristiques commune suivantes :

D’après Peter Shaw Green (2012, trad. R. Gimilio) ce sont des « Buissons ou arbres toujours verts, rameaux avec ou sans écailles peltées parsemées, glabres ou pileux. Feuilles opposées, simples, coriaces, rarement plus ou moins parcheminées, étroitement lancéolées ou elliptiques à ovales ou oblancéolées, glabres ou pileuses, avec des écailles peltées sur toutes les deux faces, denses ou éparpillées, nervures souvent plus ou moins sombres, les marges entières ou dentelées avec ou sans domaties sur les axes de la nervure médiane et sur les nervures primaires au-dessous. Inflorescences axillaires en grappes ou terminales cymeuses-paniculées ou grappes décussées, fleurs hermaphrodites ou andromonoïques. Calice sympétale, tube court, 4 lobes, valvulés, courts ou largement triangulaires, persistants. Etamines 2 ou 4, insérées près du sommet du tube de la corolle, filets courts, anthères largement ellipsoïdes, déhiscence latérale Ovaire supère, 2 locus. Fruits drupe, 1 graine, endocarpes généralement sur, mésocarpes souvent épais et charnu, devenant pourpre foncé ou noir quand mûr. »

Section Olea

Dans la section Olea du sous-genre Olea se placent des Olea qui ont en commun :

« Buissons ou petits arbres. Feuilles, jeunes rameaux et rachis des inflorescences densément couverts d’écailles peltées imbriquées ou juxtaposées, spécialement les feuilles abaxiales. Inflorescences axillaires, grappes décussées, occasionnellement branchées. Tube du calice quelque peu membranneux. ».

Ici se placent l’olivier cultivé (Olea europaea subsp. europaea var. europaea) et son ancêtre reconnu, l’Oléastre (Olea europaea europaea var. sylvestris). Cinq sous-espèces complètent la sections :

  • Olea europaea subsp. cuspidata (Wall ex G. Don) CIF,
  • Olea europaea subsp. laperrinei (Batt. & Trabut) : Olivier de Laperrine, Sahara Hoggar, Niger, Darfour (zones devenues dangereuses à cause des conflits),
  • Olea europaea subsp. maroccana (Gteuter  Burdet) P. Vargas et al.,
  • Olea europaea subsp. cerasiformis G. Kunkel  Sunding,
  • Olea europaea subsp. guanchica P. Vargas et al. : Olivier des Guanches, Canarie.)

Ces sous-espèces occupent des territoires parfois très réduits.

La sous-espèce laperrinei est actuellement cantonnée dans des zones désertiques de l’Afrique saharienne (zone de conflits en 2013) où il est menacé de disparition (une espèce en survie ?).


Chevalier du Mérite Agricole

Raymond GIMILIO
Consultant oléicole, Chevalier du Mérite Agricole
Oléiculteur à Claret
Membre du CA UPPO34
Majoral et Vice-Président des Chevaliers de l’Olivier du Languedoc


Dégustateur CGA Paris
Produits oléicoles




La pandémie de CoVid19

La pandémie à CoVid19 qui a fait sentir ses effets (confinement) en mars 2020 se poursuit mais, enfin, les bons vaccins sont là. Les spécialistes l’affirment : ce sont les non-vaccinés qui risquent la mort et aboutissent aux urgences.




Récolte 2021

Campagne 2021 : introduction

La récolte 2021, dans son ensemble, est bonne mais il y a des endroits où ce n’est pas le cas.

Chevalier du Mérite Agricole

Raymond GIMILIO
Consultant oléicole, Chevalier du Mérite Agricole
Oléiculteur à Claret
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Des articles pour bien conduire vos oliveraies

Bienvenue sur ce site

Des articles pour bien conduire vos oliveraies et lutter sans pesticides.
Nous ouvrons ce site sous WordPress ce jour 16 novembre 2021 sous WordPress et procédons au transfert des principaux articles techniques en les actualisant.

Un guide AFIDOL

Une oeuvre magistrale de l’AFIDOL : un guide à télécharger. Cliquez sur le logo AFIDOL.


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Dans les olives

Introduction

L’olivier est aussi une plante hôte de par la Mouche de l’olive qui attire les parasitoïdes qui viendront pondre dans les olives parasitées.
Nous parlerons alors de l’écosystème oliveraie et nous reviendrons sur le cycle de la mouche.

En automne

Le froid commence à se faire sentir, les larves de la mouche sortent carrément de l’olive, gavées de jus gras. Elles se laissent tomber sur le sol. Si l’oliveraie est enherbée, la lutte s’organise naturellement car l’herbe abrite des prédateurs : staphylins, carabes, acariens et … fourmis ! Tous ces carnassiers non spécialisés sont revenus avec le rééquilibrage écologique de l’oliveraie. Suivons notre ver qui émerge de l’olive et se laisse tomber au sol. Les insectes carnassiers vont pouvoir se régaler. Vite, le ver s’enterre à l’abri  et se transforme en pupe blindée. Les fournis vont l’entraîner dans leur fourmilière et la dévorer.
Les parasitoÏdes vont hiverner dans les plante hôtes et leurs galles. Ces plantes hôtes auront été plantées et regroupées en ilots ainsi qu’à la périphérie de l’oliveraie.

Au printemps

Avec le retour des beaux jours, les mouches vont émerger de leurs pupes (les rescapées) et tenter de gagner l’air en s’envolant. Les araignées chasseuses les attendent au coin d’une touffe d’herbe. Les petits passereaux, de jour et les pipistrelles, au crépuscule, vont donner la chasse aux mouches.
Jean Lecomte a photographié des fourmis capturant une mouche à son émergence d’une olive ou pénétrant dans une galerie pour l’extraire et la décapiter. A tout les stades de leur développement; les mouches sont attaquées. Les parasitoïdes vont pouvoir attaquer les larves dans leur galerie.
L’action des pièges alimentaires vient compléter celle des auxiliaires et faire baisser la pression de la mouche.

Pas de pesticides

Les parasitoïdes ont pratiquement été éradiqués par les pesticides alors que j’ai publié un article montrant que la mouche est capable de résister aux plus violent et même de s’en nourrir. Pourquoi et comment ?
Les insectes dont une partie du cycle biologique se passe dans la terre ont un stock de bactéries symbiotes qui ont acquis une résistance aux pesticides qui ont contaminé ces sols. Ces bactéries savent décomposer le pesticide, le dégrader et s’en nourrissent. Hébergées par les larves d’insectes qui ont séjourné dans le sol, ces bactéries protègent leur insecte hôte. Celà a été démontré au Japon pour la punaise du Soja (Riptortus pedestris) et nous supposons qu’il en va de même pour Bactrocera dont une partie du cycle larvaire se passe dans le sol, quand l’asticot s’enterre. Il a été constaté que la résistance aux pesticides de la mouche de l’olive ne cessait d’augmenter ! Conclusion, le passage dans le sol lui fournit des symbiotes blindés, comme pour la Punaise du soja !




La laitue des vignes

Illustration : Wikipedia.

Introduction

La laitue des vignes (Lactuca viminea) est classée en premier par Jean Lecomte en raison du grand nombre de parasitoïdes qu’elle héberge.

C’est une plante de la famille des Astéracées (autrefois appelées Composées). .

C’est une palnte bisannuelle à vivace. On la trouve dans les friches xérophiles. Il est vain de la chercher dans les vignes où les pratiques culturales n’ont pas laissé grand chose que des cailloux nus. Les autres espèces de Laitues sauvages n’hébergent pratiquement pas de parasitoïdes.

Les galles sont dûes principalement à un petit insecte de la famille des Cynipidaea, Timaspis phoenixopodos.qui pond dans les jeunes pousses de Lactuca.

Parasitoïdes hébergés

Dans les tiges

Euritomidae

Les Eurytoma timidaspis émergent des galles des tiges ainsi que les Euyrytoma martelli. Au départ, ce sont des Cynipidés qui ont pondu dans les tiges, provoquant les galles. Les larves des Cynips servent de nourriture aux Euritomidés.

Eupelmidae

Les Eupelmidés dont Euplemus confusus vont pondre dans les galles des tiges mais aussi dans les calices des fleurs parasitées. Les nouveaux Eupelmus qui émergent des galles vont aller s’intéresser aux olives parasitées par la Mouche de l’Olive et vont pondre dans ces olives.

Ils vont aussi pondre dans les inflorescences de laitues parasitées. L’intérêt est qu’ils vons ensuite s’intéresser aux olives parasitées et contribuent à la destruction des larves de Bactrocera.

Dans les inflorescences

Tephritidae

Les fleurs de Lactica sont réunies en inflorescences. Ces fleurs serrées, en tubes, abritent des larves de mouches téphritiées. Elles sont nombreuses : Capititis, Tephritis, Hypenidum, Ersina, …

Parasites des mouches Tephritadae

Les mouches Tephritidae comprennent la Mouche de l’Olive (Bactrocera oleae) mais aussi toute une série de cousines plus ou moins nuisibles pour certains fruits domestiques dont la Mouche des Fruits (Ceratitis capitata). Ces moucherons sont de la même famille que la mouche de l’olive, elles sont aussi attirées par les pièges à attractif alimentaire, on ne peut faire autrement. Les pontes des téphritidées attirent les eupelmus dont les descendants iront dans les oliviers pondre dans les olives parasitées.

D’après Jean Lecomte “Lutter naturellement contre la mouche de l’Olive .- Edisud, 2015.




Les inules


Inule en début de printemps
Illustration Wikipedia

Introduction

Les Inules (genre Inula) appartiennent à la famille des Astéracées (ex Composées). Ce sont, en général, des plantes vivaces. L’espèce qui nous intéresse est Dittrichia viscosa (L.) Greuter (1973),

Cette plante hôte à auxiliaires est classée en 4e position par Jean Lecomte, par ordre d’intérêt pour l’oléiculteur.

 En effet, elle fleurit en fin de saison, en septembre et octobre alors que les olives sont en pleine maturation et attaquées potentiellement par la mouche de l’olive.  La récolte est proche. Les larves de la mouche seront atteintes tardivement mais détruites à coup sûr quand parasitées.

Le parasite : une mouche téphritidée

La mouche Téphritidée, Myopites stylata, pond dans les capitules de l’inule vers le 15 septembre. Les oeufs développent des galles dans le réceptacle de l’inflorescence . L’action des larves transforme l’ensemble du capitule en une galle, capsule qui durcit vers la fin octobre et contient environ 5 à 6 loges occupées par une larve de Myopites.

Les parasitoïdes

Les principaux parasitoïdes qui pondent dans la galle de l’Inule sont des Eupelmidés, des Eurytomidés, des Eurytomidés et des Torymidés. Les galles constituent une véritable capsule spatiale ancrée à 1,50 m du sol où la larve du parasitoïde a dévoré celle de la Myopites. Il reste en général une à deux Myopites survivantes pour faire survivre l’espèce.

Introduction de l’Inule visqueuse

L’Inule visqueuse est considérée comme une mauvaise herbe envahissante au gré des viticulteurs qui lui ont fait une chasse impitoyable. Elle se trouve dans des friches ayant abrité des vignes, au bord des chemins.

Sur des sols riches et profonds, elle forme de grosses touffes pouvant dépasser 1,5 m de hauteur. La racine développe une grosse carotte ligneuse pouvant atteindre 30 cm de longueur.

On peut récolter des graines à l’automne tout en recherchant des galles. Les graines seront conservées en sachets de papier, au frais. Fin mars, début avril, on peut les faire germer dans des terrines, entre deux couches de papier genre sopalin.

On peut alors transplanter.

Mise en garde : il est interdit d’envoyer des graines hors de France, notamment en Australie. C’est une espèce végétale invasive !